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Le plastique face au coronavirus : fléau ou ange gardien ?

Alors que les mesures pour diminuer les emballages plastiques étaient en plein essor, enfin, le coronavirus vient poser de nouvelles questions.

Depuis le confinement, les achats d’aliments emballés ont explosé : en Italie, + 111 % d’achat de mandarines emballées début mars par rapport à l’an dernier. Et nous suivons la même tendance ! (IRI POS, mars 2020). Les plastiques à usage unique qui seront interdits en 2021, tels que les touillettes, ont aussi vu leur marché s’envoler.

La question n’est plus seulement liée à l’environnement mais aussi à l’hygiène. Qui prime ?

D’un côté, les industries du plastique s’immiscent dans cette crise : le plastique protège les aliments du virus garantissant ainsi leur sécurité sanitaire, permet de les conserver plus longtemps et ainsi limiter le gaspillage. De plus l’usage unique limite la contamination et avec la chute des prix du pétrole, quoi de mieux que d’en fabriquer encore plus ?

D’un autre côté, les virus semblent très heureux aussi de pouvoir survivre sur le plastique près de 72 heures… Et si on garde notre propre sac réutilisable, cela semble même mieux qu’une poche à usage unique que le vendeur nous donnera.

Une solution plus durable pour les industries ? Pourquoi pas le carton sur lequel le virus ne survit que 24 heures ?

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