old server...

Criminalité environnementale

Chaque année, des criminels de l’environnement font florès et s’enrichissent. 4e source de revenus criminels, 80 à 230 milliards € (données de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime).

Que font ils ?

Destruction de l’environnement, de la faune, de la flore, pas dans le but de nuire à l’environnement, mais juste par profit personnel. Viande de brousse, ivoire, corne de rhino… destruction des sources, des fonds marins, des fleuves, des populations, …  par des groupes souvent organisés internationalement. Fraudes à la transition écologique, économie souterraine, coût de réparation des préjudices, etc

.à qui sont ces déchets – ONU

Comment lutter ?

De nombreux services peuvent être amenés à collaborer, tant à l’échelle nationale (OCLAESP, Office français de la biodiversité, etc.) que locale (DDPP, DREAL, etc.) ou internationale (programme européen EMPACT EnviCrime). L’appui de certaines associations (France Nature Environnement, Ligue pour la protection des oiseaux) peut améliorer la veille et la détection des actes illégaux.

Le rapport contient 13 fiches thématiques des risques technologiques, atteintes aux espèces végétales et animales, espaces protégés, utilisation des produits phytosanitaires (utilisation de produits interdits, trafics, falsifications), etc. En forêt : vol de bois (exemple des chênes de merrain utilisés en tonnellerie), cueillette illégale en bandes organisées (champignons, myrtilles), très lucrative, qui dégrade le milieu et perturbe la faune.

Chaque année, 7 tonnes de viandes de brousse importées illégalement des pays d’Afrique sont saisies par les services de la Direction générale des douanes et des droits indirects dans les aéroports français

L’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP) publie son premier rapport sur la menace environnementale. Il y détaille les formes de criminalité les plus répandues et les plus préoccupantes. 23 janvier 2023

 

Laisser un commentaire