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Désorganisation nutritionnelle cautionnée par la Silicon Valley

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Moi quand on me parle de burger Vegan

 

Les graines et céréales complètes, les légumineuses et les fruits secs ont contaminé les hamburgers aux US…

Dès 2015, le meilleur hamburger de l’année  » selon GQ, venait du Superiority Burger de New York, petit restaurant végétarien dirigé par l’ancien chef pâtissier haut de gamme Brooks Headley :  quinoa rouge, des oignons jaunes, des pois chiches, des noix, des carottes, de la fécule de pomme de terre etc…. très exotique pour un Yankee.

2016, l’Impossible Burger de la Silicon Valley naît au restaurant Momofuku Nishi de David Chang, et monte à 80 millions $. Sanglant de jus de betterave, il marque la révolution avec un « burger technique », ersatz presque parfait d’un big burger des familles. …   » le troupeau moderne de galettes de légumes qui saignent, giclent et plaisent aux singes « .

(Superiority Burger Cookbook)

En novembre 2018, l’Impossible Burger était disponible dans 5 000 restaurants aux États-Unis, Vs 50 un an auparavant.

Impossible Burger, selon Serious Eats : Eau, protéines de blé texturées, huile de coco, protéines de pomme de terre, arômes naturels, 2% ou moins de : leghemoglobine (protéine hème), extrait de levure, sel, isolat de protéine de soja, gomme konjac, gomme xanthane, thiamine (vitamine B1), zinc, niacine, vitamine B6, riboflavine (vitamine B2), vitamine B12.

Beyond burger : Isolat de protéine de pois, huile de canola pressée sous pression, huile de coco raffinée, eau, extrait de levure, maltodextrine, arômes naturels, gomme arabique, huile de tournesol, sel, acide succinique, acide acétique, amidon alimentaire modifié sans OGM, cellulose de bambou, méthylcellulose, amidon de pomme de terre, jus de betterave (couleur), acide ascorbique (couleur), extrait de roc (couleur), extrait de citrus (qualité), glycerin végétale.

Pas étonnant que ces hamburgers aient été adoptés par les chaînes de restauration rapide.

Bee Wilson, rédactrice gastronomique au Guardian, est inquiète de l’effet perçu comme étant plus sain que la viande, en dépit de leurs données nutritionnelles catastrophiques parfois.

Les Lois aux États-Unis vont interdire le mot « viande » sur les emballages des produits exempts d’animaux, afin de protéger les éleveurs.

Merci à Alicia Kennedy « The messy morals of eating Silicon Valley-backed veggie burgers »

 

 

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