Des chercheurs ont montré que les triglycérides (lipides issus des aliments gras) sont capables d’atteindre les régions du cerveau où se trouvent les neurones de la récompense. Ces neurones sont donc en capacité de répondre aux triglycérides, comme ils le font pour un neurotransmetteur comme la dopamine.
Pour cela, ils ont provoqué une élévation de triglycérides dans le sang, comme le ferait un repas. Et ils ont observé l’effet sur l’activité des neurones, mais aussi sur le comportement de l’homme. Ils concluent que les triglycérides pourraient, à l’instar de la dopamine, participer directement à l’élaboration de la réponse de plaisir et désir associé à un stimulus.
Les concentrations en triglycérides circulants varient en fonction des repas. Mais quand ces repas sont trop riches et trop fréquents ou dans des conditions de surpoids important (obésité), les niveaux de triglycérides circulants restent élevés ce qui pourrait, à terme, dérégler leur manière de communiquer avec les neurones du système de la récompense.
Cela pourrait expliquer pourquoi la consommation de nourritures riches peuvent contribuer, en déréglant le système de récompense, à des comportements alimentaires compulsifs et favoriser le développement de l’obésité.
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