Elle regroupe l’ensemble des activités de production, de transformation et de valorisation des matières premières agricoles, forestières et aquacoles, ainsi que le traitement des coproduits et des résidus et permet d’extraire et d’exploiter les fibres et les molécules qui présentent un intérêt pour des applications alimentaires, industrielles et énergétiques. Ainsi, utiliser les plantes comme matières premières signifie avoir une source d’approvisionnement renouvelable qui contribue grâce à la photosynthèse qui capte le CO2 de l’atmosphère, à la lutte contre le réchauffement climatique.
Approvisionnement local dit également création d’emplois locaux non délocalisables, car les usines, dans lesquelles sont transformées les matières végétales, forestières et aquacoles, sont implantées au plus près des producteurs, en France et en Europe. Elles réunissent les producteurs, les industriels et les chercheurs, et emploient directement des milliers de personnes.
Soubise d’herbes Jardins du MIDI
Elle transforme des millions de tonnes de biomasse par an pour une production alimentaire et industrielle écologiquement responsable. A l’échelle de la France, il est encore possible d’augmenter la part de la bioéconomie dans notre écosystème de production. Plusieurs régions françaises sont déjà impliquées et soutiennent l’installation de pôles d’innovation, de start-ups, de centres d’excellence académiques et de plateformes industrielles sur leur territoire.
Les résultats sont là : 300 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel et 1,9 millions d’emplois au niveau national. La France se classe au 2e rang européen en termes de publication de brevets en biotechnologie industrielle.
La Bioéconomie est une réponse prometteuse à l’urgence d’une économie à faible émission de carbone.