L’Académie nationale de médecine a auditionné des experts et acteurs du domaine pour approfondir trois questions : quels sont les enseignements et les limites de la toxicologie alimentaire ? La traçabilité des sources et des modes de productions est-elle une réponse à l’enjeu de sécurité alimentaire face à la mondialisation ? Les labels de qualité alimentaire sont-ils suffisants pour assurer une information objective du consommateur sur la prévention du risque ?
Elle constate une politique très volontariste de la France en matière d’affichage de la qualité. En revanche, le contraste est grand avec l’insuffisance de contrôle du respect des règlementations européenne et nationale.
©France-Allemagne
Aussi, le groupe de travail émet 6 recommandations principales :
- Inscrire le droit à l’alimentation dans le droit français et européen pour garantir un accès à une alimentation saine, sûre, digne et durable.
- Reconnaître une exception agro-alimentaire, notamment dans le cadre des échanges commerciaux.
- Renforcer la fréquence des contrôles par l’Etat . Obligation de contrôles élargis pour les gros acteurs de l’industrie.
- Instaurer une réglementation et des mesures assurant un accès aux produits labellisés AB, comme le sont les productions conventionnelles.
- Soumettre les produits transformés et ultra transformés à une obligation de contrôles en fin de chaîne de production.
- Interdire l’utilisation de composés chimiques non évalués par les agences européennes par application du principe de précaution.
A ce sujet, lire aussi notre post https://nutrimarketing.eu/lalimentation-est-un-bien-commun-pas-un-bien-marchand/
One comment on “Inscrire le droit à l’alimentation dans le droit pour garantir un accès à une alimentation saine, digne et durable.”
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