Partout dans le monde, plus on est pauvre, moins on est en bonne santé. La France ne fait pas exception. Les cancers, première cause de mortalité du pays, participent largement aux inégalités de santé :
- Avant la maladie : les populations les plus précaires sont davantage exposées aux facteurs de risque (tabagisme et l’exposition professionnelle à des substances cancérogènes). La précarité sociale incite à fumer en raison du stress. Et les milieux populaires sont plus souvent exposés à des produits toxiques sur leur lieu de travail.
- Pendant la maladie : les inégalités persistent (retards de diagnostic, accès moins facile aux soins). Malgré un bon système de santé, les populations modestes participent moins aux dépistages. Par ailleurs, elles ont souvent des difficultés à accéder aux soins (contraintes financières et logistiques).
- Après la maladie : les inégalités continuent. Les personnes issues de milieux défavorisés souffrent davantage de fatigue, de problèmes psychologiques et d’effets secondaires, souvent faute de soutien familial ou de ressources pour suivre des soins post-traitement.
En somme, les inégalités sociales jouent un rôle majeur à chaque étape du parcours de soins, aggravant les chances de survie et la qualité de vie des patients les plus vulnérables. Des efforts sont nécessaires pour améliorer la prévention, faciliter l’accès aux soins et soutenir les patients après leur traitement.