Une étude Ifop pour Fitbit* montre que le stress ne faiblit pas dans la population française, surtout chez les femmes et les jeunes.
Agathe Singer Shop – Pinterest 2022
Alors que l’épidémie de Covid 19 bat son plein, Fitbit donne les résultats de son enquête menée par l’IFOP, sur le stress et le bien-être des Français. L’étude présente le ressentit desFrançais en lien avec la situation actuelle, mais également leur sentiment face à l’avenir. Elle est à rapprocher avec celle dévoilée en juin 2021 pour se rendre compte que le stress des Français augmente alors que leur bien-être décline.
Plus de la moitié des Français (60%) a le sentiment d’avoir été stressés au cours des six derniers mois (ils n’étaient que 54 % en juin 2021). Les femmes (68 %) et les jeunes de moins de 35 ans (66 %) sont plus sujets au stress, la tranche d’âge des 18-24 ans (70 %) étant la plus exposée.
En cause le sommeil et l’activité physique ?
48 % des Français témoignent d’une baisse de la qualité de leur sommeil, 55 % chez les femmes. A cela s’ajoute une hausse de la sédentarité. Entre confinements et télétravail, les Français ont moins bougé en 2021. 43 % estime avoir fait moins d’activité physique en 2021 (57 % chez les 18-24 ans et 47 % chez les femmes).
Si 62 % des Français ont tenté de mettre en place une routine pour lutter contre ce mal-être, 42 % n’ont pas encore trouvé la bonne formule pour se sentir mieux.
A cela s’ajoute le stress de l’avenir et celui de leurs enfants
Et le futur inquiète. L’étude montre que 72% des Français se sentent stressés en pensant au futur, pour eux et leur famille (84 % chez les femmes et 78 % chez les personnes avec enfants). Seulement 4%des parents ne se sentent pas stressés en pensant à l’avenir.
Pour inverser la tendance, nombreux sont ceux à avoir pris une résolution pour prendre soin d’eux en 2022 (82 %).
Parmi les résolutions, passer plus de temps avec ses proches (31%) et pratiquer une activité physique (22 %) arrivent en tête, la méditation et le développement personnel étant des pratiques encore trop peu répandues et ne représentent que 5 % des bonnes résolutions 2022.