Philippe Ciais (LSCE – Université Paris Saclay – CEA – Institut Pierre Simon Laplace) – Climatologue
Emissions de CO2 : Elles ont fortement diminué pendant le confinement de par l’arrêt brut de l’utilisation de la voiture et la diminution de l’industrie = baisse des polluants, meilleure qualité de l’air. Globalement, moins d’énergie requise donc moins de CO2.
Est-ce que les changements sont assez forts pour changer le commerce mondial (surtout pour les pays dépendants du Sud) ? Pour les pays du Sud, quels impacts sur les ressources ? Moins de safaris = plus de tourisme = bien plus d’animaux sauvages.
Il ne faut pas oublier que même avec la crise, le réchauffement climatique avance à toute vitesse en parallèle. On constate depuis le début de l’année une anomalie persistante très exceptionnelle.
Source : Webinar APT – Merci à Camille Berrocal