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Tu es ce que tu manges

Nous sommes ce que nous mangeons : il n’y a pas de doute ! Tout Français a ce dicton gravé dans son ADN de Gaulois.

Le principe d’incorporation (« mettre dans le corps » au sens propre) permet à la nutritionniste que je suis une lecture de votre statut nutritionnel sur votre peau, principal organe du corps humain en termes de poids. C’est la dermo-nutrition. On peut utiliser ses préceptes pour détecter « de loin » des mal- ou dé-nutrition sévères sur des groupes de gens, notamment en médecine humanitaire.

Mais au delà de cette science, chacun sait que manger des carottes rend les fesses roses (mais les joues aussi, et même orangées), et que le sucre adoucit l’humeur. La viande saignante procure force et courage, les navets ramolissent l’esprit. Les aliments ont donc des propriétés sur le moral, les croyances, les idées, la force ou le dynamisme.

Socialement aussi. Nos choix alimentaires influent sur la perception que les autres ont de nous.

Que se passe-t-il lorsque nous consommons des aliments médiocres ? Du poisson pané au lieu de poisson entier. Des boulettes grasses au lieu de steak. Des viennoiseries industrielles à la graisse de palme au lieu de viennoiseries traditionnelles pur beurre ?

Que devient-on en les incorporant ?

Des gens médiocres …

Sans estime de soi, peut-on être épanoui et en bonne santé ?

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