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Révision des apports vitaminiques recommandés pour la population française

Les élèves ou les auditeurs sont toujours étonnés de découvrir la façon dont sont déterminés les chiffres de besoins nutritionnels pour la population : eh oui ! Comme nous avons beaucoup de mal à recruter des volontaires que l’on attacherait et priverait de tel ou tel nutriment jusqu’à ce qu’il trépasse, l’approche se fait de façon différente.

On examine une population générale – par exemple, les femmes adultes en France – on liste et pèse tout ce qu’elles mangent en moyenne sur un mois et analysons les aliments en question afin d’avoir une moyenne des nutriments consommés. Parallèlement, on regarde les pathologies fréquentes de cette cible et surtout, recherchons les éventuelles carences nutritionnelles. La conclusion étant : elles mangent de telle façon, elles vont bien : continuez. On dose, on en fait une référence.

 

Bien sûr, on compare avec d’autres pays, d’autres continents. Mais une Japonaise n’a pas les mêmes apports ni les mêmes besoins qu’une Italiennes. Chaque population s’est adaptée à son environnement et a modifié son environnement afin qu’il soit plus adapté à ses besoins. Ainsi, la femme européenne renouvelle beaucoup son os et élimine donc beaucoup de calcium quand une Japonaise en élimine bien moins. La première aura donc des besoins supérieurs.

 

En comparant et ajustant les données, l’ANSES revoit ses recommandations pour les vitamines, les minéraux.

Par exemple, elle recommandait 800 µg de rétinol ou vitamine A : aujourd’hui, les femmes adultes peuvent se satisfaire d’un Référence Nutritionnelle pour la population (RNP) de  650 µg

Pour la vitamine C : 110 mg ; pour la vitamine D 15 µg, la vitamine E 9 mg.

Retrouvez toutes ces données pour toutes les tranches d’âges dans l’avis ANSES de mars 2021. 278 pages !

 

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