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Petites histoires d’anthropologie nutritionnelle socio-culturelle – Acte I

Lorsque les premiers humanoïdes inventent le feu il y a 450 000 ans, ce fût probablement par un apprivoisement car ils avaient déjà constaté, sans doute, qu’après que ce feu ait déjà apprivoisé leur trouille, ils pouvaient l’exploiter pour éloigner les grosses bêtes sauvages, et en attirant les petites, les insectes. Et se chauffer et s’éclairer, en plus. Mais c’est sans doute avec sérendipité qu’ils durent consommer la première barbaque à moitié tombée dedans, et donc, qui devait à moitié bonne, mais certainement pas déjà délicieuse. Il fallut pour ça que le corps expérimente l’adéquation nutritionnelle de la viande cuite (par déroulage et attendrissage des molécules riches en collagène, et donc, une bien meilleure digestibilité). Ce qui a du prendre un peu de temps. Le temps aussi de faire des progrès culinaire afin de rendre les grillades tendres et non carbonisées. Le corps envoie alors des messages de satisfaction nutritionnelle, et donc, de plaisir. Ce plaisir, nous en avons hérité.

Ce sont ces gènes ancestraux qui nous font saliver en humant les effluves de grillades… 

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