Nous sommes tous des individus à périmètre matérialisé au moins d’une peau, si ce n’est en plus, pour la plupart d’entre nous, d’un cercle vital individuel extrêmement important.
(En clair : laisse-moi respirer !)
Mais il ne nous échappe pas que des recommandations nutritionnelles ou d’ordre comportementales (ne fumez pas, bougez… ) ne nous sont adressées qu’à titre de membre de la population française, un peu comme si nous étions comme le massif coraillien, des individus réunis tous dans un même corps : si j’en tue un, je blesse forcément les autres.
On parle beaucoup de nutrition personnalisée ces derniers temps et il est évident que pour le praticien, c’est la meilleure façon de pratiquer des conseils nutritionnels. Comprendre et écoutez le patient, même s’il n’est juste qu’un mangeur non pathologique, et adapter les règles scientifiques à son cas personnel.
Cette recherche d’individuation, mot emprunté à la psychiatrie et à la philosophie, est pourtant intuitivement compréhensible par tous, je pense.
Ainsi, prendre son indépendance nutritionnelle parmi les « ordres, oukases ou diktats » prononcés par des compétents et incompétents réunis (toile comprise) en utilisant son bon sens, son instinct, mais peut-être aussi, des conseils de personnes compétentes, permettrait à chacun et chacune de mieux vivre dans son assiette. S’épanouir en tant qu’individu unique et précieux, d’un point de vue alimentaire, nutritionnel et intime, serait mon souhait pour vous tous !
Mon conseil : vous avez tous de l’intelligence nutritionnelle, alors servez-vous en ! Et ne vous laissez plus entrer en tentation intellectuelle au moins « scoop ».
Non, le sucre n’est pas un poison ni une drogue. Non l’huile d’olive n’est pas miraculeuse. Non les sucrettes de stévia ne sont pas naturelles…