On entend beaucoup parler de perturbateurs endocriniens, molécules perfides qui semblent se cacher dans tous les recoins, mais qu’en est-il de notre réelle exposition ?
Pour l’évaluer, près de 500 lycéens d’Ile-de-France ont participé à une grande expérience scientifique cette année, dont le but était d’évaluer leur exposition de 9 phtalates. En prévision de l’étude, les lycéens ont été sensibilisés par des communications papier, puis ont porté un bracelet en silicone pendant 7 jours, permettant d’analyser les perturbateurs qui ont été en contact à l’issue de cette période.
Source : Ile-de-France
Les résultats font trembler : 8 phtalates sur 9 testés ont été retrouvés sur les bracelets de TOUS les volontaires. Les analyses quantitatives révèlent une grande disparité : le taux d’exposition mesuré le plus élevé est 250 plus élevé que le taux d’exposition minimum enregistré.
Les lycéens ont ensuite reçu des conseils pratiques pour réduire leur exposition : aérer, mieux choisir ses produits alimentaires, cosmétiques et d’entretien, faire le ménage régulièrement, etc. De quoi mettre en place de bonnes habitudes dès le plus jeune âge !