Aujourd’hui, la loi Egalim impose à la restauration collective au moins 50 % de produits de qualité et durables, dont au minimum 20 % de produits biologiques, une diversification des sources de protéines (au-delà de 200 repas par jour) et un renforcement de la lutte contre le gaspillage (au-delà de 3000 repas par jour).
Quatre options pour y parvenir :
- L’achat d’aliments biologiques qui sont plus riches en nutriments, a des effets positifs reconnus sur l’environnement et s’avère plus rémunératrice pour l’agriculteur.
- Réduire la part des protéines carnées dans les régimes alimentaires afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre induite par l’élevage et d’augmenter les surfaces disponibles pour produire des aliments directement utilisables par les humains.
- Développer des stratégies plus circulaires de la fourche à la fourchette avec un approvisionnement alimentaire plus local, en limitant le gaspillage et en recyclant les déchets organiques.
- Limiter les aliments ultra-transformés dont les effets délétères sont aujourd’hui bien établis sur un certain nombre de paramètres de santé, notamment le profil lipidique des enfants.
Ces différentes pratiques durables peuvent être combinées de multiples façons pour opérer la transition d’un restaurant collectif vers la durabilité.
https://www.inrae.fr/actualites/cantines-vertes-responsables-comment-y-arriver