L’heure à laquelle nous mangeons pourrait avoir une influence sur le risque de développer une maladie cardiovasculaire.
C’est ce que nous apprend une nouvelle étude pilotée par l’INRAE. Grâce à l’étude Nutri-Net Santé, les chercheurs ont pu étudier les associations entre les rythmes des prises alimentaires et les maladies cardio-vasculaires.
Et ils constatent que :
- Une première prise alimentaire tardive augmente de 6 % le risque par heure. Ainsi, une personne qui prend son petit-déjeuner à 9h à un risque 6 % plus élevé de développer une maladie cardiovasculaire que celle qui petit déjeune à 8h.
- Dîner tardivement (>21h) s’associe avec un risque accru de 28 % pour les maladies cérébrovasculaires, chez les femmes
- Un plus long jeûne nocturne est associé à une réduction des risques. Ce qui serait en faveur d’une combinaison d’une heure précoce à la fois pour le petit déjeuner et pour le dîner.
Ces résultats sont à confirmer sur d’autres cohortes. Mais il semble sans équivoque, que les horaires des prises alimentaires aient une influence non négligeable sur le risque cardiovasculaire.
Dietary circadian rhythms and cardiovascular disease risk in the prospective NutriNet-Santé cohort – Anna Palomar-Cros et al. – Nature Communications volume 14, Article number: 7899 (2023)