Le Président du Fonds international de développement agricole (FIDA) affirme que pour assurer un développement durable, éradiquer la faim, ou atteindre les autres objectifs de développement durable, il faut investir massivement dans la protection de la biodiversité.
La biodiversité est la pierre angulaire de systèmes alimentaires sains et durables, que ce soit par la protection des pollinisateurs, l’amélioration de la fertilité des sols ou le renforcement de la résilience face aux effets des changements climatiques. Aussi, la préserver nous permettra de faire face à la faim dans le monde.
Malheureusement, le temps passe et on agit peu. Il devient urgent d’investir en faveur de la protection de la biodiversité avant qu’il ne soit trop tard.
Dans le cadre du Congrès mondial de la nature de l’UICN*, le FIDA va aujourd’hui annoncer qu’il s’engage à consacrer 30% de son financement de l’action climatique d’ici à 2030 à l’appui de solutions fondées sur la nature au service de l’agriculture paysanne et rurale. Les solutions fondées sur la nature favorisent la conservation, la gestion et la restauration proactives des écosystèmes naturels et de la biodiversité et contribuent ainsi à faire face aux changements climatiques, à l’insécurité alimentaire et hydrique et aux questions de santé humaine.
* Le Congrès mondial de la nature de l’UICN rassemble des représentants de gouvernements, de la société civile, de peuples autochtones, ainsi que des scientifiques et des entreprises en vue de promouvoir des initiatives portant sur les problèmes les plus urgents en matière d’environnement et de durabilité, notamment les crises relatives à la perte de biodiversité et aux changements climatiques dans le contexte du relèvement après la pandémie de COVID-19.
Alix de Reynal