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Obésité infantile en Europe

La 4e édition du rapport* de l’OMS sur l’obésité infantile en Europe montre que 29 % des garçons et 27 % des filles sont en surpoids, dont 13 % de garçons obèses et 9 % des filles obèses.

Bien sûr, les disparités sont importantes entre les pays, les pays méditerranéens – Chypre, Espagne, Grèce, Italie – présentent les proportions les plus élevées de surpoids et d’obésité infantiles : plus de 40 % des garçons et des filles sont atteints de surpoids, et 19 à 24 % des garçons et 14 à 19 % des filles souffrent d’obésité.Musée Pérou

En revanche, les pays d’Asie Centrale – Kirghizistan, Tadjikistan et Turkménistan présentent les pourcentages les plus faibles : 5 à 12 % des garçons et des filles sont en surpoids, et moins de 5 % sont atteints d’obésité.

Dans les pays qui ont recueilli des données pour plus d’un groupe d’âge – à savoir l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, l’Italie, le Kirghizistan, la Lettonie, la Slovénie, l’Espagne et la Suède – on observe une tendance à l’augmentation de la prévalence du surpoids et de l’obésité selon l’âge, tant chez les garçons que chez les filles. Au contraire, une tendance à la baisse est observée dans cinq des 13 pays suivis depuis 2007, l’Espagne, la Grèce, l’Italie, le Portugal et la Slovénie, tant pour le surpoids que pour l’obésité.

Là où le bât blesse

En moyenne, 80 % de ces enfants prennent un petit-déjeuner, en revanche, ils ne sont que 45 % à consommer quotidiennement des fruits et 25 % des légumes. 27 % des enfants consomment des snacks salés, 14 % des snacks sucrés.

Aucune différence importante d’habitudes alimentaires entre les sexes n’a été observée dans la plupart des pays. En revanche, un niveau d’éducation plus élevé des parents semble être fortement associé à de bonnes habitudes alimentaires.

Quant à l’activité physique, 1 enfant sur 2 utilise des transports actifs (marche ou vélo) pour aller à l’école, et la plupart joue au moins une heure par jour à l’extérieur.

La pratique d’une activité sportive au moins 2h par semaine est là aussi, liée aux parents ayant fait des études supérieures.

Trop d’écrans et pas assez de sommeil

Entre 52 % et 86 % des enfants passent plus de 2 heures par jour le week-end devant les écrans et les garçons plus que les filles, comportement très marqué par le niveau d’éducation des parents. Dans tous les pays, plus de 80 % des 6-9 ans dorment moins de 9 heures par nuit.

OMS/Europe – 11/05/2021 – Des taux élevés d’obésité infantile alarmants si l’on considère l’impact anti- cipé de la pandémie de COVID-19. https://www.euro.
who.int/fr/media-centre/sections/press-releases/2021/high-rates-of-childhood-obesity-alarming-given-anticipated-impact-of-covid-19-pandemic

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