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L’économie circulaire peut-elle être rentable ?

Elle permettrait de réaliser une économie nette minimale de 380 MD$ par an en matières premières en Europe. Un chiffre qui laisse songeur…
Explications :
Elle tend à briser le paradigme de la production linéaire. Elle endigue la surconsommation des ressources naturelles, et les déchets issus de cette même consommation, qui ont pour résultat la dégradation de l’environnement.Alors qu’elle fait encore timidement ses preuves, l’économie circulaire représente pourtant une excellente opportunité de développer des marchés durables.

Pour contrer les modèles actuels, il faut donc investir dans des processus et des technologies capables d’optimiser l’approvisionnement et l’utilisation de matières premières, d’améliorer la traçabilité des produits, et enfin, d’optimiser les flux et la gestion de nos déchets.

Selon le cabinet de stratégie McKinsey, le potentiel de cette économie émergente pourrait s’élever à 380 MD$ par an en matières premières en Europe. À cela s’ajoute la création de plus de 800 000 emplois selon France Stratégie, favorisée par le renforcement du tissu de production local et le besoin d’expertise en R&D.
Dans son baromètre de l’économie circulaire, ARMOR Print Solutions rapporte que 67 % des entreprises de taille intermédiaire pensent très probable que la valorisation de l’économie circulaire puisse attirer de nouveaux clients, contre 5 % pour qui c’est peu probable.
Selon un rapport de la Fondation MacArthur, l’économie circulaire offrirait de multiples opportunités. Elle pourrait permettre à l’Europe de générer un bénéfice net de 1 800 milliards d’euros d’ici 2030, soit 900 MD€ de plus qu’en suivant le modèle économique actuel.

Des modèles commerciaux fructueux existent déjà.
La marque italienne Napapijri qui produit des vestes à haute imperméabilité constituées d’un seul polymère, à la fois recyclable, durable et très performant, le Nylon 6. Pour inciter les consommateurs à des pratiques durables, les clients de Napapijri sont encouragés à retourner en boutique leurs vestes usagées contre une remise de 20 % sur leurs futurs achats.
En France, fin 2021, Veolia et L’Oréal s’associent afin de réduire l’impact environnemental de la marque de cosmétiques. Grâce à ce partenariat, l’Oréal n’utilisera plus que du plastique recyclé dans ses emballages, à échelle mondiale.
La startup écossaise Celtic Renewables transforme des résidus de distilleries en carburant vert ; tandis que Mara & Villosa, une marque de bijoux hollandaise, revalorise des déchets d’équipements électroniques en bijoux en or.

Cette nouvelle économie émerge, et les obstacles sont encore nombreux.
Mais les consommateurs sont demandeurs et aspirent à un monde plus propre et plus juste. Dès lors, il n’est pas impossible qu’ils soient les acteurs bien réels de cette nouvelle économie.

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