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Les vélos, les piétons, les voitures…

Si les cyclistes et les piétons sont moins exposés aux particules émises par le trafic routier pendant leur déplacement, ils inhalent plus de carbone suie du fait de l’effort physique qu’ils font en se déplaçant.

En effet, les mesures réalisées par l’Inserm/Sorbonne Université montrent que les usagers de véhicules motorisés (privatifs ou transports en commun) sont plus exposés à la pollution de l’air que les usagers des transports dits actifs (cyclistes ou piétons), même si les cyclistes circulent à proximité du trafic routier.

Mais, c’est sans compter la capacité à respirer de chacun, qui augmente avec l’effort produit. Ainsi, la dose de carbone suie réellement inhalée sera alors largement majorée pour les cyclistes et les piétons, bien qu’ils soient a priori, moins exposés à la base. Les résultats des analyses montrent que les déplacements en vélo sont les plus à risque avec + 0,41 µg pour 30 min de déplacement par rapport à la marche, tandis que l‘exposition dans le tramway tombe à -0,94 µg.

L’exposition aux polluants aériens ne constitue qu’un élément du tableau bénéfices/risques associés aux modes de transport et que l’exposition au bruit, le stress ou l’activité physique accomplie doivent également entrer dans ce schéma.

Les études à venir vont explorer la réponse physiologique des participants en termes de pression artérielle et de fonction pulmonaire, aux polluants aériens dans les micro-environnements de transport.

 

Personal exposure to concentrations and inhalation of black carbon according to transport mode use: The MobiliSense sensor-based study Sanjeev Bista, Clélie DureauBasile Chaix Environment International, Volume 158, January 2022, 106990

 

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