Ce rapport est passé peu perçu, voir inaperçu… pourtant, il nous concerne tous, et surtout, nos enfants, d’autant plus qu’ils sont petits.
Il s’agit d’une évaluation de notre ANSES nationale (vous savez ? Cet organisme qui est chargé de surveiller les dangers qui nous entourent, et de suggérer des solutions via leurs recommandations).
Il s’agissait des rayonnements électromagnétiques et la santé. Donc toutes les ondes qui sont dans la rue ou dans les prés (près des hautes et moyennes tensions, champs basses fréquences provenant du transport et de la distribution d’électricité, et champs radiofréquences issus des sources de radio et télédiffusion), et toutes celles qui sont intra muros : tous les jeux télécommandés, les radios et télé, les écrans… de communication mobile et notamment de l’ensemble des appareils domestiques qui émettent des rayonnements. Parmi ces dispositifs émetteurs, certains sont spécifiquement destinés aux enfants lorsqu’ils sont petits : jouets radio-commandés, veille-bébés, dispositifs de surveillance, talkies-walkies ou encore robots communicants.
Le téléphone portable est sans doute celui qui est le plus menaçant, collé à l’oreille souvent durant plusieurs heures par jour. Mais aussi, les tablettes, que l’on confie volontiers aux enfants pour avoir la paix !
opération esthétique un peu loupée …
Un petit enfant a donc subi, à la différence de sa mère, une exposition in utero, dès la naissance, puis très près de lui puisqu’il manipulera toutes ces sources.
Une première expertise a eu lieu en 2009, puis 2013, puis 2015….
Ce qui est choquant dans ce dossier, c’est que les fabricants de portable ont procédé à des évaluations électromagnétiques sur des ballons replis d’eau sucrée … afin de simuler l’effet possible sur un organisme composé d’eau comme le nôtre. C’est bien plus facile de procéder à ces essais, plutôt que de passer par un comité d’éthique qui n’aurait pas accepter de faire de tels essais sur un humain, mais seulement sur animal. Bien plus tranquille aussi, de tester l’effet sur de l’eau sucrée plutôt que son un organisme vivant.
L’Agence a évalué les méthodes d’évaluations, et recommande que les niveaux de référence visant à limiter l’exposition environnementale aux champs électromagnétiques radiofréquences (liée aux sources lointaines) soient reconsidérés, afin d’assurer des marges de sécurité suffisamment grandes pour protéger la santé et la sécurité de la population générale, et tout particulièrement celles des enfants.
S’agissant des expositions en champ proche induites par l’usage des dispositifs de
communication mobile, l’Agence considère qu’il est nécessaire de réévaluer la pertinence du débit d’absorption spécifique (DAS) utilisé pour l’établissement des valeurs limites d’exposition des personnes, à des fins de protection
contre les effets sanitaires connus et avérés (effets thermiques) des radiofréquences ; et de développer un indicateur représentatif de l’exposition réelle des utilisateurs de
téléphones mobiles, quelles que soient les conditions d’utilisation : signal utilisé, bonne
ou mauvaise réception, mode d’usage (appel, chargement de données,
etc.). De limiter l’exposition des enfants aux champs électromagnétiques.
Les résultats de l’expertise incitent l’Anses à rappeler la recommandation formulée dans ses avis publiés en octobre 2009 (Les radiofréquences – mise à jour de l’expertise relative aux radiofréquences) et en octobre 2013 puis ensuite, (radiofréquences et santé – mise à jour de l’expertise), invitant à réduire l’exposition des enfants aux radiofréquences émises par les téléphone.
Qu’attend-on ?
Des morts ou des crétins ?
C’est en cours…