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Dur à avaler ?

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Bien cuits les légumes, surtout les oignons

 

Comment ça marche 

 

Vous mettez en bouche et mâchez puis avalez : top départ pour le péristaltisme (contraction régulière des tuyaux pour « faire descendre » peu à peu). Arrivée dans l’estomac : top pour un réflexe qui va malaxer le tout, après avoir fait un premier contrôle qualité. En effet, si votre bol alimentaire contient une charge bactérienne ou toxicologique trop importante, il renvoie à l’extérieur violemment ce qui n’est pas bon (mais conserve ce qui est potable).

La CCK (hormone) fait son office. La bile vous attend au détour de l’estomac.

Puis nous aurons duodénum, jéjunum, iléum, pancréas,

colon ascendant, colon transverse, gros colon, rectum.

 

N’oubliez pas que tout le milieu extérieur – la lumière du tube digestif – est entièrement habité. Même si on ne parle que de la flore colique, la bouche, l’estomac, et tout au fil de l’intestin, des populations microbiennes sont très nombreuses, vivantes, actives et évolutives. Et elles commandent !

 

Aïe ! Bobo le ventre : Posez-vous les bonnes questions 

 

• Epelez tous les aliments habituellement consommés et le ou les aliments qui semblent en cause des maux. 

Le plus souvent, vous consommez trop de Fodmaps (sucres fermentescibles, sucres alcools (maltitol, xylitol, sorbitol et toutes les substances en -ol), parfois même, maltodextrines : bonbons « sans sucre », inuline ajoutée par l’industriel pour avoir des fibres, etc.). Lisez les étiquettes.

 

Suivez une abstinence provisoire de ces ingrédients durant une ou deux semaines, puis reprenez peu à peu.

 

• Le lactose pris au-delà « d’un verre de lait » peut provoquer des maux de ventre alors que crêpes, béchamel ou flan ne font rien.

 

• Le syndrome du colon irritable peut toucher des sujets, d’autant qu’ils vieillissent. Cuire les légumes et les fruits comme pomme ou prune pour éviter les fibres trop dures. Réduire en purée de préférence pour une meilleure tolérance.

 

• Limiter le stress : insistez sur l’ambiance calme des repas. Au besoin, faites de l’activité physique ou de la gymnastique susceptibles de canaliser le trop de stress.

 

• Ne jamais éliminer une catégorie d’aliments de façon durable. Ils sont tous essentiels. Seule la quantité peut être adaptée.

 

• Interrogez-vous sur les médicaments ingurgités : les antibiotiques, les laxatifs, les anti-inflammatoires … ont un impact très direct sur les flores intestinales.

Certains excipients de compléments alimentaires ou de médicaments aussi. Le sorbitol par exemple. Le maltitol, et le sel de certains comprimés effervescents.

 

• Misez sur les probiotiques : la levure fraîche, les ferments vivants qu’on retrouve dans la choucroute crue, les cornichons, les yaourts et laitages fermentés (kéfir, lassi).

Mais au final, il est important de comprendre que s’alimenter, digérer, éliminer représentent une somme d’équilibres qui sont – on le sait – très subtils et pour dire, fragiles.

Bouleverser des systèmes par un comportement notamment d’éviction sera toujours lourd de conséquences.

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