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Déprogrammer l’obsolescence de l’ADN

Nos cellules seraient génétiquement programmer pour leur obsolescence et on sait que certains facteurs environnementaux ou médicaux peuvent en accélérer le processus. Si on peut l’augmenter, peut-on aussi le réduire ? Pourrait-on déprogrammer l’obsolescence génétique ?

Parce qu’à la fois, notre espérance de vie augmente encore – faiblement – ce qui nous donne plus de temps pour être témoin de notre obsolescence ! Malheur. Augmenter le nombre d’année en santé pourrait être très pertinent !

Or, nous sommes programmés pour nous reproduire, pas our nous faire durer longtemps. Développer des gènes qui pourraient nous protéger après nos années de procréation serait, certes, un gâchis métabolique (à quoi sert-il d’entretenir des bouches devenues inutiles ?).

J’ai moi-même une réponse à ça : les anciens s’occupent des nouveaux, dans une maison bien gérée. Les anciens font tous les petits travaux qui prennent du temps et qui permettent de ne pas gaspiller ou de ne pas trop dépenser. Réparer le vêtement, entretenir les abords ou les sentiers, désherber le jardin, gérer une partie de la cuisine, la garde des enfants…. transmettre les savoirs familiaux, les secrets de grand mère, les croyances populaires, les blagues et les contes… la liste est longue.

Pour gérer son obsolescence, il faut sans doute la décortiquer en diverses catégories comme les articulations, les yeux ou les oreilles, mémoire ou savoirs.

Selon une étude du Pew Research Center, le monde compte aujourd’hui 500 000 centenaires. Ce nombre devrait passer atteindre 3,7M d’ici à 2050 mais parmi ces nouveaux centenaires seul 1 sur 1 000 dépassera les 110 ans.  

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