Le poids du monde …. Comment est-il possible qu’un tel aveuglement surgisse et s’installe si vite ?
Comme une irréalité croissante : certains sujets sont si lourds qu’on a du mal à s’y trouver une parenté, un lien d’humanité, même !
La vacuité de leur existence les poussent à manger et se resservir, afin de «faire le poids» dans leur vie, à compter, quoi, aux yeux des autres. N’ont-ils d’autres sujets d’attention dans la vie qu’ils ne soient sans cesse tournés vers le réfrigérateur ou le placard à en-cas ?
Tentant de les diriger vers une nutrition comestible à base d’aliments qui étaient vivants il y a moins de 24 heures – une salade, un poisson, un œuf…. Ils refusent ces mets qu’il faut mâcher longuement.
Si par bonheur, ils se regardaient une minute dans un miroir, une visite chez un «grossologue» aurait tôt fait de les anéantir : Victimes d’arnaque prescriptionnelle – 95 % des régimes échouent, parfois même en laissant le patient dans un état aggravé – pourtant prescrits par les médecins.
Alors pourquoi la prescription d’un régime pour perdre du poids déroge-t-il à cette loi académique ? Les revues publiées en France il y a 100 ans parlaient déjà de « régime contre l’obésité », de « savon qui fait mincir là seulement où on le fait mousser » ou autre « élixir du docteur GUANI qui fait perdre du poids sans effort ni souffrance ». A quel crochet dois-je me pendre ?
Crédulité ou inconscience ? Idiotie ou rêverie ?
Et si mincir n’était qu’un indicateur de la vacuité de nos vies ? Et si ce besoin d’être plus léger, plus transparent n’avait de signification que de symboliser le peu d’épaisseur de l’âme ?