Cette étude a cherché à déterminer s’il existait des effets du moment et de la durée de consommation de divers légumes pendant l’allaitement, sur l’acceptation de ces aliments clés pour la santé, par les enfants.
L’étude a porté sur 97 dyades mère-enfant. Les mères qui allaitent buvaient des jus de légumes, de betteraves, de céleri et de carottes pendant 1 mois en commençant à 0,5, 1,5 ou 2,5 mois après l’accouchement ou pendant 3 mois à partir de 0,5 mois après l’accouchement.
Le groupe de contrôle a bu des volumes égaux d’eau et a évité de boire les jus. Le moment de l’exposition a influencé l’acceptation de la saveur carotte, mais pas de la saveur de brocoli.
Une expérience relativement brève (1 mois) avec des saveurs végétales dans le lait maternel, à partir de 2 semaine après l’accouchement, a été suffisante pour modifier le tonus hédonique, ce qui a entraîné une consommation plus rapide de céréales à saveur de carotte.
Un mois d’exposition a eu un effet supérieur à 3 mois d’exposition ou aucune exposition. Indépendamment du moment où l’exposition s’est produite, les nourrissons étaient moins susceptibles d’afficher des expressions faciales de dégoût au début lorsqu’ils mangeaient les céréales de carotte.
La petite enfance peut être un moment optimal pour les bébés et leurs mères, pour manger des aliments sains.