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Cessons les billevesées sur la vitamine D

Le virus nous a appris que la vitamine D, cette belle inconnue, était plus pertinente que la vitamine C – habituellement prise en cure chaque hiver – pour éloigner les microbes et autres dangers pathologiques.

Pourquoi et comment ?

Certes : les études sur les sujets touchés plus ou moins gravement par la Covid a révélé qu’outre le grand âge et certaines pathologies fragilisantes, le statut en vitamine D était trop faible chez les sujets les plus gravement atteints. Ceci explique en partie cela puisque les grands Seniors préfèrent souvent rester à l’abri durant la mauvaise saison, par frilosité mais aussi pour éviter le verglas ou les feuilles mortes glissantes. Ils sont raisonnables. Sauf que se chauffer derrière sa fenêtre ne sert pas la synthèse de vitamine D par la peau, parce que le verre (double) est uv-proof, mais qu’en plus, l’ensoleillement en France ne permet pas une synthèse suffisante par la peau durant 5 à mois selon votre position géographique.

L’idéal est donc d’augmenter – au moins l’hiver – votre consommation d’aliments riches en vitamine D.

Celle-ci est exclusivement d’origine animale : stockée dans le foie, elle se retrouve dans tous les foies, à commencer par ceux de poissons au choix : morue, lotte, le foie animal (veau, volaille, canard, même confit).

J’ai la faiblesse de croire que l’évolution génétique chère à Darwin nous a amener à préparer et déguster le foie gras double crème au coeur de l’hiver, précisément même les jours où les jours sont les plus courts… Ce genre d’excès est donc bénéfique.

Pour se repérer :

La référence nutritionnelle pour la population (RNP) publiée par notre autorité de santé est de 15 microgrammes par jour pour les adultes ceci hors exposition au soleil. Pour les autres populations, soyez patients : Elle sera publiée courant 2021.

Selon les données de l’étude Inca 3, les apports moyens en vitamine D dans la population française par l’alimentation sont de :

  • 5,2 microgrammes/jour pour les enfants de 1 à 3 ans ;
  • 2,6 microgrammes/jour pour les enfants de 4 à 10 ans ;
  • 2,9 microgrammes/jour chez les enfants de 11 à 17 ans ;
  • 3,1 microgrammes/jour chez les adultes de 18-79 ans.

Ces apports sont plus élevés chez les hommes que chez les femmes. Normal. Ils sont plus gourmands et mangent davantage.

Alors je vous conseille de soigner un peu plus attentivement vos apports : le foie de morue se trouve en boîte, à l’huile, et sur des toasts blondis et chauds et une goutte de citron, c’est délicieux. Tentez aussi les oeufs de poissons, poissons gras (chinchard, hareng, tilapia, anguille, truite, sardines, etc.) puis le jaune d’oeuf.

 

Et avec la peau, faites-vous un beau sac :

je vous souhaite un bon appétit.

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