C’est une manière naturelle et écologique de marquer les fruits et légumes en les tatouant. Réalisé au laser qui brûle l’épiderme du produit, le process reste superficiel et n’a d’incidence ni sur le goût, ni sur l’arôme, ni sur la durée de conservation.
Ce procédé, inventé aux Pays-Bas en 2016, a été approuvé par le certificateur biologique européen Skal.
L’emballage des fruits et légumes reste un vaste sujet environnemental. Plusieurs pays d’Europe essayent de remettre un peu de bon sens dans la filière, en passant des emballages plastique aux emballages papier. Cependant, le vrac reste la meilleure option écologique.
Cette nouvelle méthode permet de supprimer une quantité d’emballages non négligeables, tout en informant les consommateurs sur l’origine du produit. Depuis sa mise en application, la technique aurait permis d’économiser près de 50 millions d’emballages plastiques associés aux étiquettes selon Eosta.
D’abord adopté en Suède, aux Pays-Bas et en Belgique, le procédé se déploie en France. Grâce à la loi sur l’économie circulaire qui met fin à l’apposition d’étiquettes non-compostables sur les fruits ou les légumes. Au-delà de l’approche environnementale, cette méthode peut servir au marketing et transformer les produits en éléments de communication.
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