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Le sommeil des Français après covid

37 % des personnes interrogées se disent insatisfaites de leur sommeil – plus particulièrement les femmes,
42 % déclarent souffrir d’au moins un trouble du sommeil (insomnie 20 % et troubles du rythme du sommeil 17 % en tête).
Ceci confirme une aggravation des problèmes de sommeil depuis le début de l’épidémie de Covid.

Les Français dorment toujours peu la semaine (6h58 en moyenne vs 6h57 en 2019). Or, dormir moins de 7 heures par nuit est considéré comme insuffisant.

Dormir d’une traite : le rêve !

Peu de Français dorment d’une traite :

  • 8 sur 10 déclarent se réveiller la nuit. Ces réveils nocturnes surviennent en moyenne deux fois par nuit,
    • 2,3 chez les femmes,
    • 2,4 chez les personnes anxieuses
    • 2,5 chez les personnes souffrant d’un trouble du sommeil (insomnie, apnées, syndrome des jambes sans repos, troubles du rythme veille/sommeil),
    • 2,5 chez les patients qui prennent des médicaments pour dormir.

Si les deux tiers d’entre eux se rendorment en moins d’une demi-heure, certains peuvent mettre beaucoup plus.

Mais, ils sont nombreux à connaître l’hygiène d’un bon sommeil :

  •  S’inquiéter de ne pas pouvoir dormir suffisamment (77 %),
  • Utiliser son lit à d’autres activités que le sommeil ou aller directement au lit après avoir mangé (73 %),
  • Etudier ou travailler tard (71 %),
  • Consommer des boissons contenant de la caféine (69 %),
  • Utiliser régulièrement des médicaments pour dormir (68 %),
  • Faire une longue sieste pendant la journée,
  • Se coucher l’estomac vide ou encore penser à sa journée du lendemain…
  • Dormir dans une pièce calme et obscure favorise un bon sommeil (80 %),
  • Se relaxer et de se changer les idées avant d’aller dormir (75 %),
  • Respecter les horaires réguliers de coucher et de réveil que l’on travaille ou pas le lendemain (58 %).

D’autre part, et contrairement aux idées reçues, en cas de difficultés à s’endormir, mieux vaut se relever quelques minutes plutôt que s’agiter dans son lit
De même, pratiquer une activité physique intense le soir est un facteur d’aggravation des plaintes de sommeil même si cela peut donner un sentiment de relaxation.
Enfin, l’alcool a un effet néfaste sur la sécrétion de mélatonine, fragmente le sommeil et entraîne un risque supplémentaire d’insomnie avec des effets résiduels en journée.

Cependant, on a beau savoir qu’il faut éviter de passer du temps sur son smartphone le soir, on continue de consulter les réseaux sociaux avant d’aller au lit !

Source : enquêtes CoviPrev menées par Santé Publique

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