L’homme consomme des insectes depuis la nuit des temps. Cependant, les Occidentaux en consomment peu (cochenille comme colorant). Après le ver de farine jaune et le criquet migrateur, c’est au tour de la poudre de grillon domestique, d’être le bienvenu sur les tables européennes.
Pour cela, il a fallu déposer une demande d’autorisation, en démontrant l’innocuité puis l’intérêt alimentaire ou nutritionnel, avec des précisions sur la forme, les teneurs, les risques allergènes, sanitaires ou toxicologiques… un vrai travail de fourmi !
Cela pourrait être une voie pour diminuer la part des produits carnés dans l’alimentation humaine. Riches en protéines, peu coûteux à produire, ils ont un faible impact environnemental. Reste à surmonter la réticence des consommateurs européens peu tournés vers ce type d’aliments.