old server...

Faites la chasse aux nanomatériaux !

Si petits qu’on ne sait pas où ils se cachent… eh bien un peu partout ! Ils sont en effet très fréquents dans les cosmétiques, l’agroalimentaire, l’industrie chimique ou le transport.

Vous avez sûrement entendu parler du dioxyde de titane dans les crèmes solaires mais peut-être moins des particules de nanoargent comme antibactérien dans les chaussettes.

Depuis 2010, l’ANSES essaie de recenser les produits contenant des nanomatériaux, exercice difficile puisque jamais réalisé auparavant, il a donc fallu tout reprendre. Des initiatives parallèles ont aidé à identifier ces substances et ont permis d’améliorer les connaissances sur les dangers après une exposition.

Depuis 2012, les producteurs, importateurs et distributeurs doivent déclarer les nanomatériaux, on sait donc qu’on en produit et importe plus de 400 000 tonnes en France. Cependant, les produits finis ne sont pas visés et un manque de rigueur est dénoncé sur ce qui est déclaré actuellement, d’où la nécessité de revoir le système.

Vous vous rappelez probablement que le dioxyde de titane, le fameux E171, n’a été interdit dans les denrées alimentaire que récemment en France. Ce n’est qu’un début.

Cela prend du temps car il est impossible d’élargir les conclusions pour un nanomatériau à l’ensemble des nanomatériaux de la même nature chimique.

Face à ces incertitudes et dans l’attente de plus d’informations sur leurs conséquences, l’Anses recommande d’utiliser des produits dépourvus de nanomatériaux. Les producteurs étant responsables de la sécurité des produits disponibles sur le marché selon le Code de la consommation, des produits sans nanomatériaux devraient être exigés si leur innocuité n’a pas été démontrée.

Espérons que nous en saurons plus rapidement !

 

Camille Berrocal

Source : https://theconversation.com/nanomateriaux-pourquoi-proposer-de-sen-passer-164814?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1628065239

Laisser un commentaire