Période d’émergence des solidarités et des partages, le virus nous a permis de réagir de façon admirable pour certains d’entre nous. S’occuper ou se préoccuper des autres, faciliter, partager, faire l’effort d’aller vers le « fait ici » pour aider et soutenir les producteurs, les restaurateurs, les artisans de France.
Pour des enseignes de street food, période compliquée lors de laquelle les restaurants, les points de vente sont devenus d’une aridité déprimante. En outre, ces pauses repas lors desquelles les conversations se créaient autour des cendriers étaient de bons moments dont il a fallu aussi se passer.
Pour certains restaurateurs innovants, la réaction créatrice leur a permis d’inventer des systèmes pour livrer, commander, laisser à disposition des clients, sans contact, des plats de restaurant. Quand bien même ce plat était un sandwich, une pizza ou un plat complet, le résultat est le même : on a pu retrouver l’expérience restaurant. A nous le sandwich tomate mozza de PAUL, la blanquette de veau ou le colombo de poulet du restau du coin. Miam.
Pour parfaire la dégustation, certains n’ont pas hésité à s’improviser « livreur de l’ambiance restau » en proposant avec le colombo, une play list créole, avec un diaporama des plus beau endroits de Martinique pour décorer les murs de votre salle à manger. Ambiance !
Accras, boudin créole, samosas et sauce piquante
D’autres proposent aux clients qui le souhaitent d’échanger en direct avec le chef : « hey Chef ! Vous me mettrez plein de carotte mais pas trop d’oignon, OK ? »
Car ce qu’il nous a le plus manqué, véritablement, ce sont ces petits propos spontanés qui nous informent que nous sommes encore vivant et partie de l’humanité.