Pour lutter contre les émissions de gaz à effet de serre, une équipe de chercheurs norvégiens a développé un engrais mélangé à des bactéries. Cette technologie permet de réduire les taux de protoxyde d’azote dans l’atmosphère. En France, ce gaz à effet de serre (N2O) représente 42 % des émissions agricoles de gaz à effet de serre. Il est le deuxième gaz le plus émis par ce secteur, après le méthane. Il est connu pour avoir un potentiel de réchauffement global 298 fois plus élevé que le CO2, sur une période de 100 ans.
Cette avancée pourrait représenter une solution innovante et durable pour l’agriculture. Un secteur qui est souvent pointé du doigt pour ses contributions importantes aux émissions de gaz à effet de serre. En intégrant ces bactéries aux pratiques agricoles courantes, il serait possible de diminuer l’impact environnemental tout en améliorant les rendements.
Unlocking bacterial potential to reduce farmland N2O emissions – Elisabeth G. Hiis, et al. –Nature volume 630, pages421–428 (2024)