Non, ce n’est pas une blague !
Si la culotte de cheval a un aspect esthétique incertain, en revanche, elle a une utilité pour la santé.
En effet, c’est à cet endroit que l’on stocke les graisses athérogènes – les plus nocives pour la santé cardiovasculaire. Avec elles, sont stockés, les toxines, les hormones, et les vitamines lipophiles comme la E, A et D.
La proportion de graisse corporelle abdominale et glutéo-fémorale (i.e. « culotte de cheval ») est indépendamment associée à un profil protecteur de lipides et de glucose, ainsi qu’à une diminution du risque cardiovasculaire et métabolique. On gagne sur tous les tableaux : le profil d’adipokine bénéfique est positivement associé à cette graisse, tandis que le niveau de cytokines inflammatoires est associé négativement.
Et si on perd cette graisse, on met en circulation des acides gars qui vont augmenter le risque métabolique et cardiovasculaire.
La graisse corporelle fessière fémorale comme déterminant de la santé métabolique K.N. Manolopoulos , F Karpe, KN Frayn, Int. Journ.Obesity – volume 34 , pages949-959 (2010)