C’est le résultat des recherches de Robert Jaffard, neurobiologiste spécialisé dans l’étude de la mémoire et membre de l’Observatoire B2V des Mémoires
En effet, l’activité physique (AP) améliore la mémoire déclarative / relationnelle qui, comme le reste de la mémoire, dépendent de l’hippocampe. Cette amélioration est liée aux effets de l’AP sur la « neuroplasticité » de la structure dont la production de nouveaux neurones, la densité et la plasticité des synapses sont augmentées. Outre ses effets sur l’hippocampe, l’AP améliore, chez l’homme, le fonctionnement du cortex préfrontal qui, en relation avec l’hippocampe, joue un rôle essentiel dans l’encodage, la consolidation et le rappel des souvenirs. Il a été montré récemment que la cathepsine B, une enzyme produite pendant l’activité physique, est l’un des signaux périphériques qui stimulent la plasticité de l’hippocampe et ses conséquences positives sur la mémoire.
Ainsi, les 150 min /semaine d’activité physique recommandées par l’OMS, suffisent pour augmenter le volume de l’hippocampe et améliorer la mémoire spatiale.
Alix Momcilovic
NutriMarketing