La cuisine sans déchet : on en rêve !
Jusqu’ici, depuis 50 ans, nous vivons dans une abondance que je qualifierais de « boulimique » : entourés de « trop », avec un accès financier à « tout ou presque », nous avons sur-consommé des produits alimentaires de façon pléthorique, mangeant mais jetant tout autant. Pas de quartier !
Une honte : nos grands parents ayant vécu la guerre ou pire ont du se retourner plusieurs fois dans leur tombe !
Il a fallu les alarmes de santé publique, mais aussi les différentes crises économiques qui ont poussé de plus en plus de gens vers une alimentation trop bon marché, de piètre qualité. Aujourd’hui, au moins 20 % de la population ne mange pas toujours ce dont elle a envie et donc besoin, pour des raisons financières.
Côté poubelle, et même si le recyclage ne se fait pas du tout ou mal (je parle des plastiques), les Français commencent à être vraiment sensibles à « trop d’emballages ». Aujourd’hui, toute personne qui possède un jardin, y compris homéopathique, compose son compost. Matières organiques saines : empilez-les et nourrissez vos sols. Ils le méritent, ce serait ce que pour vos rosiers ou vos orties : oui ! Ils attirent les papillons. ne les arrachez pas ! (§ www.Micropolis)
Les recettes de cuisine avec les épluchures sont légion : je passais pour une radine ou une paresseuse quand je ne faisais que laver les carottes plutôt que de les éplucher… aujourd’hui, mes enfants sont contents de croquer une carotte propre mais non épluchée. Si vous préférez, pelez-les et utilisez-les pour faire la soupe, des chips ou tout autre chose.
Michel de Gentile : les poubelles sont délicieuses
Les générations qui arrivent dans le marché du travail sont stimulées par la recherche de solutions, d’innovations. Pour elles, un appel à projet est lancé :
http://www.soscience.org/the-future-of-waste
Allons zenfants !
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