Tout le monde y va dans la reformulation des produits alimentaires et des boissons : on remplace les additifs par des ingrédients fonctionnels (exemple : colorant rouge contre jus de betterave, un texturant contre de l’amidon, un conservateur contre de l’acérola ou des extraits de thym ou de romarin… ).
Bien plus que devenir vegan ou sans gluten, les consommaterus français veulent avant tout manger frais et naturel.
Ce qui signifie pour eux : au rayon frais (même si les produits y sont pasteurisés voir même, stérilisés), et avec une apparence de naturel… la magie des traces de farine sur une baguette industrielle ou les petites graines saupoudrées bien visiblement sur son dos et hop ! Votre baguette semble naturelle alors qu’elle est loin de l’etre (en moyenne, votre baguette contient 10 à 14 additifs qui pourraient vous paraître étranges. L’acide acétique ou ses sels, l’acide lactique, l’acide ascorbique, la lécithine pour émulsionner (E322), des mono et diglycérides d’acides gras (E471) pour éviter le cloquage de la croûte et donner des petites bulles dans le pain (et non une grosse qui permet à la confiture de …
Le corrolaire du naturel étant le BIO.
Bref : les Français veulent du propre, du naturel donc du sain. Mais sous ces demandes exigeantes, sachez bien qu’avant tout, les Français veulent de la trasparence, de la loyauté, de l’honnêteté : et ils ne sont pas toujours bien servis.
Alors réduire (sucre, gras, sel) ou éliminer (palme, sirop glucose fructose, artificiels), et proposer des recettes naturelles que l’on aurait pu faire chez soi : voici la demande.
On parle de « clean label » : il faut tenter d’y aller, essayer et oser. Oui, on peut faire un bon gateau en mettant moins de sucre et de gras. Oui, on peut faire du jambon snas nitrite au départ ni dnas l’assiette (goûter Aim&Bio : premier jambon Bio sans nitrites dnas l’assiette).
Et puis, on l’entend en consultation ou sur les formums : les Français en ont marre d’être considérés comme des « agneaux bêlants »; Ils veulent être entendus individuellement, via la nutrition personnalisée.
Les responsables de santé publique l’ont bien compris et proposent maintenant des recommandations sous forme de fourchettes assez larges au sein desquelles chacun pourra se situer selon ses envies, ressentis et instincts.
Maintenant, j’aimerais bien voir avancer significativement els sujets de flore intestinale, de microbiome, de symbiotiques, et d’aliments permettant de constituer une flore adéquate et saine, et pour l’entretenir. C’est un enjeu de santé publique majeur pour l’avenir. Les chercherus nous ont déjà livré des premiers éléments de preuves et de travail : il faut foncer et là, les Français sont bons !
Les professionnels sont attendus au HI à Frankfurt la semaine qui arrive. Innovation et santé au rendez vous. Visitez le club PAI pour en savoir plus et être guidés sur ce salon professionnel.