Encore faut-il s’assurer qu’il n’induit pas de déficience nutritionnelle !
Et c’est justement ce que vient de démontrer une équipe de chercheurs autour de François Mariotti : l’ objectif était de déterminer si les besoins actuellement estimés en fer et en zinc biodisponibles peuvent être couverts avec les régimes « sains » et plus ou moins verts.
Sur un échantillon représentatif de la population, les régimes alimentaires modélisés étaient plus sains car ils contenaient moins de viande rouge et plus de produits à base de grains entiers, mais augmenteraient l’anémie ferriprive à 5,0 %. Ce qui baisse les années de vie (anémie) ; en ajoutant la déficience en zinc, une réduction supplémentaire de 18 % doit être considérée.
Attention donc aux nutriments qui sont facteurs limitants : calcium, fer, zinc… supprimer les laitages et les produits carnés n’est pas synonyme de longévité ni qualité de vie !