L’âge moyen des bénéficiaires est de 48 ans, contre 47 ans en 2018. 70 % d’entre eux sont des femmes (+1 % par rapport à 2018). Si 80 % des répondants n’ont pas d’emploi, le nombre de ceux en ayant un a augmenté de 3 points entre 2018 et 2020. 12 % ont eu recours à l’aide alimentaire en lien avec la crise de la Covid-19, et 51 % en sont bénéficiaires depuis moins d’un an.
Enfin, 52 % d’entre eux déclarent que l’aide alimentaire est « essentielle » et 73 % qu’elle permet une « alimentation équilibrée ».
Inquiétant de constater que les 20 % qui ont un emploi ne peuvent toutefois en tirer une autonomie alimentaire… est ce par ce qu’ils investissent davantage dans d’autres biens et services (tél portable), dans des produits d’addiction (tabac, alcool, drogue) ou que leurs frais de logement sont prohibitifs ? Ou ?
Ces chiffres sont tirés d’une étude réalisée par CSA Research pour la Fédération française des banques alimentaires et s’intéresse au profil des personnes accueillies par leurs partenaires en 2020 (associations, épiceries sociales, Centres communaux d’action sociale).
(Enquête conduite entre le 30 septembre et le 10 novembre auprès d’un échantillon de 2 000 personnes (903 réponses), accueillies dans 200 de ces structures. La comparaison des résultats avec ceux d’un travail similaire, mené en 2018, montre des évolutions dans le temps.