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Quels aliments favorisent le réchauffement climatique ?

D’après une étude de Nature Food parue en 2021, la production de nourriture humaine génère 37 % des émissions globales de gaz à effet de serre, alors que le transport n’en émet « que » 28 %.
Viande, café, chocolat, vin, bière ou huîtres… sont à l’origine du changement climatique.


Détails :
 L’alimentation d’origine végétale est responsable de 29 % de ces émissions. Mais c’est au niveau de la production que se fait l’empreinte carbone. Ainsi, l’agriculture utilise beaucoup de terres. Or, le sol contient plus de carbone que l’atmosphère et la végétation terrestre cumulées. Labourer en profondeur accélère l’émission de dioxyde de carbone et l’emploi d’engrais à base d’azote génère des émissions de protoxyde d’azote qui est potentiellement 300 fois plus polluant que le dioxyde de carbone.
 La production du riz représente à elle seule 12 % de toutes les émissions de gaz à effet de serre liées aux productions végétales. L’inondation des rizières génère du méthane, environ 100 millions de tonnes par an, à l’origine d’environ 30 % du réchauffement de la planète depuis l’ère préindustrielle. Cette culture demande beaucoup d’eau, près de 3 400 litres d’eau pour faire pousser 1 kilo de riz.
 La culture de la canne à sucre, quant à elle, appauvrit le sol en carbone, qui se retrouve ainsi relâché dans l’atmosphère (WWF).
 Le chocolat est aussi pointé du doigt. Le cacaoyer ne pousse en effet que dans certains endroits très précis, autour des forêts équatoriales. Sa culture cause une déforestation et demande beaucoup d’eau. Il faut 2.400 litres pour 100 grammes de chocolat.
 Sans parler de l’huile de palme, qu’on retrouve dans nos produits industriels, et qui est responsable de la déforestation à grande échelle.
 Les produits d’origine animale émettent deux fois plus de gaz à effet de serre que les produits végétaux. Parmi eux, le bœuf qui a la palme en raison des rejets de méthane des bêtes lors de la digestion. Par ailleurs, il faut de larges surfaces pour cultiver les céréales destinées aux animaux ; ils consomment généralement plus de calories qu’ils n’en produisent sous forme de viande, de lait ou d’œufs. Quant à la consommation d’eau, 1 kilo de bœuf réclame 15.000 litres d’eau. L’empreinte carbone d’un aliment varie selon son mode de production. D’après une étude de la FAO réalisée en 2014, un bœuf produit en Europe de l’Ouest a une empreinte carbone moyenne 4 fois inférieure à celle d’un bœuf produit en Asie du Sud ou en Amérique latine. Les vaches élevées sur des pâturages naturels émettent moins de gaz à effet de serre que les bovins élevés sur des terres déboisées.

La surconsommation et le gaspillage alimentaire sont aussi de la fête
Tous les ans, près d’un tiers des aliments sont jetés, à tous les stades de la production ou de la consommation et chacun a sa part de responsabilité. Entre 8 et 10 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent du gaspillage alimentaire (GIEC). À l’échelle mondiale, si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait donc le troisième plus gros pollueur du monde, derrière la Chine et les États-Unis, souligne l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).

De même, la surconsommation participe à cette gabegie. Hors mis ses effets délétères sur la santé humaine, elle participe à mettre la planète en danger.
Alors, comment y remédier ?
Manger moins et moins de viande,
Manger local et de saison,
Eviter le gaspillage.

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