Un petit rien engendre l’impolitesse sur la toile, augmenté par l’anonymat virtuel, par la distance physique et l’absence de réponse aux agressions verbales (Vs le téléphone, le courrier ou le face à face)
Tous les thèmes sont propices à l’inflammation épistolaire sur les réseaux sociaux. La politique, le masque, le prix du sucre, les horaires de trains ou la météo…
Les psychologues estiment qu’il se développe une sorte de dépendance au vitriol qui devrait tout simplement être censuré par les médias en ligne – car il fait des dommages collatéraux important pour la société, et les individus, et surtout, à celui qui agresse.
L’anonymat des commentateurs est le terreau idéal pour l’impolitesse, l’incivilité, l’agressivité, allant même jusqu’à une méchanceté extrême. Le délateur, s’estimant à une large distance de son bouc émissaire, se sent protégé et alors : il n’a plus de limite.
Il est plus facile d’être méchant dans l’écriture que dans le discours. Par écrit, les bavard écrivent des tartines qu’aucun monologue de la vraie vie ne saurait atteindre en longueur !
Plus une personne est intelligente, plus elle attendra pour répondre – si elle répond – et pèsera ses mots dans la réponse. Le ton de sa voix, ou son style d’écriture, aura une grande importance pour la crédibilité de son point de vue.