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Plus les aliments sont transformés, moins ça vous va

 

Compte tenu des nombreuses menaces – la sécurité alimentaire, la santé humaine et le bien-être, le monde vivant et physique et la biosphère – les années 2016-2025 sont désignées par l’ONU comme la décennie de la nutrition.
Afin de savoir quels aliments contribuent à la santé et au bien-être, et lesquels sont moins favorables, des chercheurs ont élaboré une classification nommée « NOVA » qui classe selon leur degré de transformation. 
 
Par exemple, les produits et boissons ultra-transformés comprennent des listes d’ingrédients longues, avec additifs, avec des transformations lourdes et parfois complexes comme friture, extrusion, stérilisation, etc., souvent riches en énergie, en graisses saturées ou trans, en amidons raffinés, en sucres libres et en sel, et pauvres en protéines, en fibres et en micronutriments (vitamines et minéraux).
 
Les produits ultra-transformés sont élaborés pour être hyper-appétissants et attrayants, avec une longue durée de conservation, et peuvent être consommés n’importe où, n’importe quand.
Leur formulation, présentation et commercialisation favorisent souvent la surconsommation.
 
Des études basées sur NOVA montrent que les produits ultra-transformés dominent maintenant les approvisionnements alimentaires de divers pays à revenu élevé et sont de plus en plus répandus dans les pays à revenu intermédiaire.
 
A date, les preuves scientifiques montrent que le remplacement d’aliments peu transformés et de repas fraîchement préparés à la maison, par des produits ultra-transformés est associé à des profils nutritionnels nutritionnels défavorables, générant un risque accru de maladies non transmissibles liées à l’alimentation.
 
Les produits ultra-transformés sont également problématiques du point de vue social, culturel, économique, politique et environnemental.
 
Les chercheurs estiment que la production et la consommation toujours croissantes de ces produits constituent un risque important contre lequel il faut lutter.

Le 1er avril 2016, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé la Décennie de la nutrition de 2016 à 2025 dans le cadre de l’initiative des Nations Unies pour les objectifs de développement durable (1). Il sera guidé par la FAO, l’OMS et d’autres agences des Nations Unies, avec le soutien de la société civile et du secteur privé.

Mon conseil : rien ne vaut ce que vous préparez vous-même, même (surtout) simplement. Un plat cuisiné individuel qu’il soit frais ou surgelé apporte environ 360 à 400 Calories / 300 g. (Ex : Poulet et purée courgette Fleury Michon). Or, un steak haché de 100 g (5 % de matière grasse) et 250 g de haricots verts ave une noisette de beurre apportent 280 Kcalories, 18 g de protéines et une belle grosse portion de légumes !
 
En plus, c’est moins cher ! 
 
 

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