Il y a une distorsion de concurrence : les coûts cachés correspondants aux conséquences néfastes du système alimentaire conventionnel sur la santé et l’environnement, comme le traitement de l’eau, les maladies dues à la malbouffe… ne sont pas pris en compte. Il faut s’attendre à des coûts de santé exponentiels pour le futur proche (7 % du PIB pour les pays occidentaux) .
Le salut peut venir des territoires
En effet, des Projets alimentaires territoriaux (PAT) sont des dispositifs mis en place depuis 2014. Ils visent à relocaliser l’agriculture et de l’alimentation à l’échelle d’un territoire en prenant en compte ses enjeux et contraintes spécifiques. Cette échelle plus petite permet plus d’initiatives et d’opportunités. Bien souvent en direct avec les producteurs et les consommateurs, ils permettent de faire passer des messages de santé publique plus pertinents et surtout plus faciles à comprendre car mieux expliqués. Les échanges ont lieu entre les différents acteurs permettant de se convaincre mutuellement, de faire adhérer et de soutenir les nouvelles initiatives.
Réfléchir à l’échelle d’un territoire rend beaucoup de choses possibles, et permet de réfléchir sur trois axes : autonomie, proximité et solidarité.