Tout aurait dû fonctionner : présentée comme une solution aux problèmes de bien-être animal, de durabilité environnementale[1] et de santé publique, la Green-Food aurait dû devenir LA SOLUTION idéale. Ne suffit-il pas d’éviter les maladies chroniques en réduisant les aliments d’origine animale, et en augmentant les aliments protecteurs comme les fruits, les légumes, les grains entiers et les oméga-3 ?
Mais…
- Ils ne sont pas bons, voire même immangeables
- Ils sont déceptifs : ni la même couleur, ni le même aspect, encore moins la même texture
- Ils sont un fiasco nutritionnel. Calamiteux pour la santé publique, car les « fromages et laitages verts n’ont pas de calcium ni de protéines ni de vitamine D. Les « viandes vertes » n’ont pas autant de protéines ni de fer, ni de zinc, ni de vitamines du groupe B….
- Ils sont beaucoup plus chers : +50 % en moyenne
Alors comment sauver cette catégorie de produits ?
En lançant moins de produits, mais des produits aboutis et robustes en termes de promesses, avec plusieurs « s ».
Il y a à travers le monde, des opportunités innovantes pour réussir de belles recettes.
[1] L’élevage à l’origine de 14 % des émissions de gaz à effet de serre. Le système alimentaire est toujours à l’origine de 25 % des émissions de gaz à effet de serre, utilisant 70 % de toute l’eau douce et la moitié de toutes les terres habitables du monde.