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L’erreur est humaine et … attractive pour les consommateurs

Une étude publiée par Harvard BS[1] est très démonstrative de l’état d’esprit des consommateurs et leur perception de la trace de l’homme sur les produits qu’ils achètent. Lorsqu’un produit n’est pas parfait, il est humain et donc,  non industriel.

Si on vous demande de choisir entre goûter une nouvelle saveur de chocolat et de l’argent, que choisissez-vous ? Les consommateurs cobayes qui se sont prêtés aux tests de trois universitaires étasuniens, ont, eux, opté pour le choco. Cela vous surprend ? Il se trouve qu’ils ont appris quelques minutes avant de se décider que le chocolat qu’ils pourraient goûter était le fruit d’une erreur. Il avait été laissé dans le four cinq minutes de trop par mégarde par un chef chocolatier. Le résultat comestible d’une erreur a donc plus de valeur, celle du collector unique rare, que le produit fini d’une intention parfaitement exécutée.

 

Mais si la bourde ne tourne pas à l’accident heureux et empire le produit raté, que se passe-t-il ? Pour le savoir, les trois professeurs de marketing qui ont mené la recherche publiée par la HBR ont présenté une oeuvre d’art délestée de son attractivité visuelle par un coup de de crayon. Si ce parasite iconographique est non intentionnel, la valeur marchande du tableau augmente et le consommateur assure être prêt à payer plus cher pour l’avoir. Si le coup de crayon est en revanche présenté comme intentionnel et voulu par l’artiste, l’oeuvre a moins de valeur auprès des consommateurs interrogés. Même quand elle n’améliore donc pas le produit, l’erreur est plus attractive. Parce qu’elle donne un rendu plus improbable.

 

[1] Research shows that mistake is attractive for consumers Sept 2017 – Taly Reich Harvard Business

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