La sécurité alimentaire est nécessaire pour lutter contre la malnutrition. Consubstantielle du droit à la vie, l’alimentation doit être considérée comme un bien commun et non comme un bien marchand. Selon la définition adoptée au Sommet mondial de l’Alimentation à Rome en 1996, la sécurité alimentaire existe « lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer une nourriture suffisante, saine et nutritive leur permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active ».
Elle doit donc être abordée de façon holistique. En effet, il est primordial de s’assurer que la nourriture à disposition soit saine, équilibrée et que chaque être humain y ait accès de manière équitable. Dans les pays où la malnutrition est générale, il existe une forte corrélation entre la carence en micro-éléments tels que le zinc et la détérioration de la réponse immunitaire cellulaire. Cette « faim cachée », situation de carence en micro-nutriments (vitamines et minéraux) nécessaires à la santé humaine touchant près de deux milliards de personnes, est sans doute l’un des principaux problèmes de santé des pays du Sud.
Lisez l’excellente suite (ce n’est pas long) de Murad Akincilar qui se présente comme Economiste, chercheur et syndicaliste
Sécurité alimentaire: l’approche des communs pour penser la malnutrition