L’acné, ce fléau de l’adolescence, touche presque tout le monde à un moment ou un autre de sa vie. Et pour certains, elle continue même à persister à l’âge adulte. Pourtant, trouver un remède 100 % efficace contre ce véritable « tue-l’amour » relevait jusque-là du défi.
Mais une lueur d’espoir vient de surgir du côté de Marseille, où des chercheurs de l’Inserm, dirigés par Jean-Michel Brunel, ont fait une découverte prometteuse : de la propolis récoltée au Rwanda, possèderai des propriétés antibactériennes capables de neutraliser Cutibacterium acnes, la bactérie responsable de l’apparition des boutons d’acné.
Mais au fait, la propolis, c’est quoi ?
C’est une substance naturelle fabriquée par les abeilles à partir des résines qu’elles récoltent sur les plantes autour de leur ruche. Elles l’utilisent pour colmater les fissures de la ruche, mais surtout pour protéger la colonie grâce à ses puissantes propriétés antibactériennes. Elle agit comme un bouclier contre les germes et les nuisibles.
Petit détail intéressant : la composition de la propolis varie selon la flore locale. Autrement dit, deux ruches situées dans des endroits différents produiront des propolis aux propriétés uniques.
Dans leur étude, les chercheurs ont testé les propolis rwandaises sur des souris, puis sur quelques patients. Résultat : une réduction notable de l’inflammation et des boutons. Une avancée précieuse, surtout dans un contexte où de plus en plus de bactéries résistent aux traitements antibiotiques classiques.
Fort de ces résultats, le laboratoire poursuit désormais ses recherches sur d’autres propolis, notamment issues de ruches françaises, dans l’objectif de développer de nouveaux traitements contre diverses infections cutanées.
Source : https://www.mdpi.com/2079-6382/13/11/1080