Une analyse des données de la cohorte NutriNet-Santé réalisée entre avril et mai 2020 auprès de 37 252 sujets (non représentatifs de la population française), confirme un impact du confinement sur le mode de vie de plus de la moitié des participants.
Chez 37,4 % des sujets, il a conduit à une prise de poids, une réduction de l’activité physique, une hausse des apports énergétiques, du grignotage et/ou de la sédentarité. Au contraire, chez 19,8 % des sujets, il a favorisé une perte de poids, la pratique d’activité physique et un rééquilibrage alimentaire.
Pour les 42,9 % restants, il n’a pas eu d’impact. Si ces évolutions sont la conséquence du bouleversement des habitudes d’approvisionnement, de loisirs sportifs, de sorties ou de travail, elles diffèrent surtout selon les caractéristiques individuelles des sujets : niveau socio-économique, anxiété ou dépression, habitudes alimentaires précédant la crise sanitaire et préoccupations de santé.
Merci à Cultures Sucres