Les vacances d’été sont propices à la prise de poids chez l’enfant. En cause, la baisse de l’activité physique, l’augmentation de la sédentarité, ainsi que la dégradation de la qualité de l’alimentation.
Une étude australienne montre la différence de comportement des enfants entre la période scolaire et les vacances d’été.
Pour cela, les chercheurs ont comparé l’alimentation et l’activité physique de 169 enfants (9,4 ans d’âge moyen) entre ces deux périodes.
En effet, pendant 2 ans, les chercheurs ont récolté 5 sessions de données, avec en particulier, à chaque session, le port d’un accéléromètre pendant 7 jours consécutifs.
Les résultats montrent que, pendant les vacances estivales, les enfants :
- pratiquent moins d’activité physique d’intensité modérée ou élevée (-12 min/jour) ;
- dorment moins longtemps (-13 min/jour) ;
- et pratiquent plus d’activités de type sédentaire (+27 min/jour).
En fait, la baisse du temps scolaire est compensée essentiellement par du temps d’écran (+70 min/jour). Mais elle est aussi compensée par des activités domestiques et sociales (+43 min/jour), aux transports passifs (+22 min/jour).
De même, la qualité de l’alimentation se dégrade pendant les vacances d’été. Les chercheurs constatent une baisse de la qualité globale de l’alimentation, qui s’accompagne d’une baisse de consommation de fruits.
En conséquence, les auteurs recommandent, en guise de prévention, de promouvoir tout particulièrement la diminution du temps d’écrans pendant les vacances d’été.
WATSON, A. MAHER, C. GOLLEY, R. « et col. » Children’s activity and diet behaviours in the summer holidays versus school year. Pediatric Obesity, 2023, e13029