Entre guerre en Ukraine, Covid-19, baisse du pouvoir d’achat, passage à l’heure d’été, etc. Les Français dorment mal. Très mal même. Ainsi, selon des données récentes, 70 % indiquent avoir connu des problèmes de sommeil au cours des huit derniers jours. Pourtant, on le sait, bien dormir favorise également le bien vieillir…
Contrairement à ce qu’on pense, les seniors ont aussi besoin d’une bonne nuit de sommeil. Dormir moins de 6 heures favoriserait les risque de démence (Inserm & University College London).
La chercheuse Inserm Séverine Sabia, à la tête de cette étude, et l’équipe EpiAgeing du Centre de recherche épidémiologie et statistiques – Université De Paris (CRESS), ont analysé les données de l’étude Whitehall II de University College London (UCL), menée depuis 1985, cette étude sur 7 959 britanniques.
Il en ressort un risque de démence plus élevé de 20 à 40 % chez les personnes dont la durée du sommeil est inférieure ou égale à six heures par nuit à l’âge de 50 ou 60 ans. Il a également été observé un risque accru de démence de 30 % chez les personnes âgées de 50 à 70 ans présentant systématiquement une durée de sommeil courte, indépendamment de leurs éventuels problèmes de santé cardiovasculaire, métabolique ou mentale, qui constituent des facteurs de risque connus de démence, des résultats confirmés par des mesures objectives (pas seulement de l’auto-évaluation).
Ainsi, le sommeil en milieu de vie pourrait jouer un rôle pour la santé du cerveau et confirment ainsi l’importance d’une bonne hygiène du sommeil pour la santé.
Quel que soit l’âge, les spécialistes recommandent de dormir entre 7h30 et 9h pour. Avoir une nuit vraiment réparatrice. (Institut National du Sommeil et de la vigilance).
https://presse.inserm.fr/demence-un-risque-accru-chez-les-petits-dormeurs/42671/