Le débat fait rage au niveau de la Commission européenne, pour l’adoption d’un logo nutritionnel unique pour l’Europe.
Malgré un dossier scientifique très complet soutenant la démarche de santé publique du Nutri-Score, les lobbies se mobilisent pour essayer de le torpiller, fortement soutenus par les industriels qui n’ont pas compris son intérêt.
Intérêt de santé publique contre intérêts financiers : qui va gagner ?
Le Nutri-Score a été mis au point par des scientifiques dans le seul but d’aider les consommateurs à choisir des produits alimentaires meilleurs pour leur santé. l’un d’eux me disait : « nous les scientifiques, on connaît les impacts de mauvais choix alimentaires sur la santé et si on ne fait rien, nous serons accusés par nos enfants et nos petits enfants de non assistance à personnes en danger« … Alors pourquoi certains industriels partent en guerre contre le Nutri-Score ? Ils n’ont pas d’enfants, sans doute. Et leurs intérêts financiers dépassent le prix des vies humaines.
Cela signifie que des milliers de morts par an pourraient être évités si nous consommions plus de fruits et légumes, moins de sucre, moins de gras et moins de sel. Il ne s’agit pas d’efforts insurmontables, non ! Il est question de préférer le sandwich crudités au pâté, les pizzas 4 saisons à celles avec bacon ou de manger une pomme en en-cas à la place d’une barre chocolatée, de garder les sodas pour les jours de fête et de préférer l’eau, d’aller chercher le pain à pied ou de mettre quelques légumes verts avec vos pommes de terre.
Pour arriver à cet objectif, il faut être INFORMÉ, sans pour autant avoir des pages et des pages à lire et à comprendre. Nutri-Score permet en un coup d’œil de comprendre le meilleur choix, sans même avoir besoin de lire : il permet de comparer les produits entre eux, et de choisir celui que l’on veut les yeux ouverts.Une consultation européenne publique est en cours jusqu’au 7 mars, et porte sur différentes initiatives de révision de la législation de l’UE en matière d’information des consommateurs sur les denrées alimentaires. Cette révision inclut les questions « étiquetage nutritionnel sur le devant de l’emballage ». Son objectif est de recueillir les avis des citoyens, associations/ONG, scientifiques, institutions, acteurs économiques,… qui influenceront la décision de la Commission européenne et du Parlement.
Alix de Reynal